Algérie et polisario : un mariage incestueux

Bonjour,

il me semble que mon papier, joint en infra, ait été modéré par votre rédaction. Si tel n’était pas le cas, pourrait-il être publié sur atlasinfo ? Cordialement. Farid Mnebhi.

Algérie et polisario : un mariage incestueux

Tout d’abord, il serait opportun de dire aux lecteurs que le polisario est une organisation séparatiste, née d’un litige frontalier entre le Maroc et l’Algérie, de la volonté de ce dernier d’avoir une ouverture sur l’Atlantique et de s’ériger en leader du africain et arabe. Le tout sur fond de conflit est-ouest de la guerre froide, qui appartient depuis bien des années à l’histoire.

Cette organisation, qu’est le polisario s’est autoproclamée, avec l’aide de ses parrains algériens, comme le parti de la pseudo RASD, où seul un système politique totalitaire extrémiste au plan idéologique et un parti unique ont droit de cité. Toute opposition est systématiquement réprimée ou éradiquée physiquement.

De plus la totalité des activités sociales des camps de des séquestrées de Tindouf sont contrôlées par les services de sécurités algériens et les milices polisariennes.

La vie dans ces camps rappelle celles qui prévalent à Cuba ou en Corée du Nord. Les aides alimentaires occidentales sont détournées par le régime algérien et la direction du Polisario, laissant les réfugiés sahraouis dans des conditions humanitaires et sanitaires très précaires.

C’est pourquoi, nombre d’ONG’s ont appelé récemment la communauté internationales à procéder une enquête sur ces détournements et sur les conditions de vie dans les camps de la honte de Tindouf et mettre un terme aux souffrances de ces populations.

Il est également utile de rappeler que l’Algérie, en sa qualité de pays d’accueil, est l’unique responsable de la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf.

En effet, en offrant le gîte, il lui incombe de veiller à ce que la population qui y est établie jouisse de tous ses droits. Ce qui est loin d’être le cas.

De plus, pour preuve flagrante de l’implication directe de l’Algérie dans les détournements de l’aide destinée aux populations sahraouies séquestrées, il y a lieu de citer le refus de l’Algérie, et de ses affidés du polisario, de procéder au recensement des populations établies à Tindouf. Ce refus n’ayant pour seul objectif inavouable que de perpétuer les pratiques de détournement des aides humanitaires et ce, grâce à une exagération du nombre des réfugiés.

N’y a-t-il pas là un étonnant paradoxe : cette Algérie même, qui utilise l’argent de ses contribuables afin de financer l’armement du polisario et les appuis diplomatiques, occulte l’aspect humanitaire, au demeurant prioritaire dans un tel cas de figure.

L’Algérie n’a-t-elle pas mieux à faire au plan interne ? La situation politique, économique et sociale est catastrophique. Plusieurs partis politiques appellent au boycott des législatives de mai prochain, les kabyles brulent leur carte d’électeurs, la population algérienne souffre de la mal vie, du manque d’emploi, de nourriture, de gaz et d’électricité, de soin, de sécurité et de tant d’autres choses pour vivre dans la dignité.

Mais tant que l’oligarchie militaro-civile qui gouverne aujourd’hui l’Algérie restera en place, le peuple algérien souffrira.

Seul son départ pourrait donner espoir aux algériens et permettre l’édification d’un Maghreb Arabe Uni comme l’ont rêvé nos grands parents et parents pour le bien de tous les peuples de la région.

Aux militaires algériens de rentrer dans leurs casernes et de ne plus soutenir des causes créées de toutes pièces pour s’en mettre plein les poches. Son mariage avec le polisario est incestueux car tout simplement de sa création.

En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.

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