Israël prendra seul la décision de frapper l’Iran, selon le général Benny Gantz

Israël prendra seul la décision de frapper l’Iran, a déclaré samedi soir son chef d’état-major, le général Benny Gantz, alors que le conseiller de sécurité nationale du président Barack Obama devait entamer une visite en Israël.

"Israël est le garant central de sa propre sécurité. C’est notre rôle en tant qu’armée. L’Etat d’Israël doit se défendre lui-même", a plaidé le général Gantz dans une interview à la première chaîne de télévision publique.

Le chef d’état-major israélien, très prudent, a accordé ce week-end une série d’entretiens consacrés essentiellement à la crise iranienne aux principales chaînes de télévisions israéliennes.

Ce barrage d’interviews coïncide avec l’arrivée en Israël du conseiller de sécurité nationale américain Tom Donilon pour "des consultations avec de hauts responsables israéliens sur de nombreux dossiers, dont l’Iran, la Syrie et d’autres questions relatives à la sécurité dans la région".

Selon le général Gantz, l’Iran n’est pas seulement un "problème israélien" mais "un problème régional et mondial".

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a appelé samedi la communauté internationale à accroître le régime de sanctions contre l’Iran avant que ce pays n’entre dans une "zone d’immunité", qui le rendrait invulnérable à des frappes visant son programme nucléaire.

"Nous devons accélérer le rythme de l’imposition de sanctions" à l’encontre de Téhéran, a déclaré M. Barak lors d’une conférence de presse à Tokyo. "La communauté internationale doit obliger les Iraniens à se demander: Sommes-nous prêts à payer le prix de l’isolement (dans lequel nous tient) la plus grande partie, si ce n’est la totalité du monde, ou devrions-nous décider de mettre fin à nos efforts nucléaires", a-t-il dit. "Le monde doit accroître les sanctions avant que les Iraniens n’entrent dans cette zone d’immunité", a poursuivi M. Barak.

Ces dernières semaines, Israël a soufflé le chaud et le froid sur la possibilité de mener des bombardements destinés à paralyser le programme nucléaire iranien, au moment où Washington et ses alliés occidentaux tentent de renforcer les sanctions sur la République islamique, en particulier son secteur financier.

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