Au cours des accrochages très durs de l’armée française épaulée par des soldats tchadiens dans la zone montagneuse de Tigharghar au nord de la ville de Kidal, le chef d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), l’Algérien Abou Zeid, aurait été tué ainsi que plus de 43 terroristes (de diverses nationalités) alors que d’autres ont été gravement brûlés, selon le Figaro.
Le journal ainsi que France 24 , citant des responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA-touaregs) dont les combattants épaulent les Forces spéciales françaises dans le désert dans le cadre de l’opération Serval, signalent que l’opération s’est soldée par l’arrestation de sept combattants dans les rangs des terroristes dont notamment "un Algérien, un Mauritanien et un homme venu des rangs du Polisario".
L’arrestation parmi les survivants du raid d’un élément du Polisario donne une nouvelle confirmation, non seulement de la présence des séparatistes parmi les forces terroristes d’AQMI et de ses alliés locaux, comme l’avait confirmé le ministre malien des affaires étrangères, mais aussi de leur implication effective dans des opérations meurtrières au Nord-Mali.