"Des brûlures causées par le feu et leurs complications sont la cause directe de la mort", a déclaré Mohammed al Aoueoui, le procureur général palestinien, cité par l’agence de presse palestinienne Wafa vendredi soir.
L’enlèvement de l’adolescent dans son quartier de Jérusalem-Est et la découverte, quelques heures plus tard, de son corps entièrement brûlé dans une forêt de la ville a contribué ces derniers jours à la montée des tensions israélo-palestiniennes, déjà à vif après le meurtre de trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin et dont les corps ont été retrouvés lundi en Cisjordanie.
Les Palestiniens, y compris le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, affirment que Mohamed Abou Khoudaïr a été victime d’un acte de vengeance perpétré par des extrémistes de droite israéliens.
Saber al Aloul, le directeur de l’institut de médecine légale palestinien, a assisté à l’autopsie pratiquée par des médecins légistes israéliens à Tel Aviv.
Il a expliqué que le corps de l’adolescent était brûlé à 90% et que des cendres avaient été retrouvées dans le système respiratoire de l’adolescent, preuve selon lui que "le garçon a inhalé ces matières alors qu’il était brûlé vif".
Vendredi, des milliers de Palestiniens avaient assisté aux funérailles de Mohamed Abou Khoudaïr, en scandant "intifada, intifada" et en appelant à nouveau soulèvement contre Israël.