"Devant une telle incertitude, lourde de conséquences pour la démocratie, il serait inconcevable que les Français qui souhaitent l’alternance, et au premier rang d’entre eux les électeurs de la droite et du centre, soient privés de toute possibilité d’alternative faute de disposer d’un candidat remplissant les conditions constitutionnelles pour se présenter à l’élection présidentielle", écrit M. Grand mardi dans un communiqué.
"Voilà la raison qui m’amène à renvoyer au Conseil constitutionnel mon parrainage pour Alain Juppé", ajoute M. Grand, proche de Dominique de Villepin.
Le sénateur LR invite "le plus grand nombre" de maires "conscients des dangers qui rôdent pour la démocratie et nos institutions à refuser l’aventure politique" et à suivre son exemple "en formalisant leur parrainage au nom d’Alain Juppé".
M. Grand avait soutenu le maire de Bordeaux lors de la primaire de la droite. Il s’était engagé ensuite à soutenir le vainqueur du scrutin, M. Fillon, mais, souligne-t-il, les conditions ont changé depuis, avec l’affaire des emplois présumés fictifs visant sa famille.
Depuis le 24 février et jusqu’au 17 mars, le Conseil constitutionnel recueille les 500 précieuses signatures d’élus indispensables à un candidat pour valider sa candidature.
afp