"Ligue Arabe, nous réclamons la suspension de l’adhésion" du Yémen, scandaient les manifestants, partis de la place du Changement, épicentre de la contestation, pour marcher vers le quartier d’Al-Hassaba (nord). "Pas de garanties pour l’assassin", répétaient encore les manifestants en référence au président contesté, au pouvoir depuis 33 ans.
La Ligue arabe a suspendu le 12 novembre la participation de la Syrie à ses réunions, pour protester contre la répression de la contestation depuis huit mois par le régime du président Bachar al-Assad, qui a fait 3.500 morts selon l’ONU.
L’impasse politique est totale au Yémen, où les manifestants réclament depuis le mois de janvier la démission du président Saleh. Ce dernier multiplie les déclarations affirmant sa disposition à quitter le pouvoir, mais refuse de signer un plan de sortie de crise élaboré par les monarchies arabes du Golfe.