Le temps de l’instrumentalisation de l’Islam en France à des fins politiques est terminé (Valls)

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"Le temps de l’instrumentalisation de l’Islam en France à des fins politiques est terminé", a souligné, jeudi à Rabat, le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, espérant que les Musulmans de France puissent exercer leurs cultes sereinement dans le respect des lois de la République.

"Les nouvelles autorités françaises souhaitent que l’Islam puisse exister en France et se développer dans le cadre des lois de la République" et qu’il soit pratiqué d’une manière sereine, a déclaré Valls à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

Il ne faut pas mélanger les problématiques de l’émigration avec celles de l’Islam car il s’agit de deux sujets différents, a-t-il indiqué, affirmant que "l’Islam, deuxième religion de France, doit se pratiquer dans la dignité".

La France et le Maroc "doivent organiser et réguler les flux migratoires surtout dans une conjoncture difficile pour les deux économies, mais sans stigmatisation", a-t-il dit. Ces actions doivent se faire également "avec la volonté de lutter contre l’arbitraire et dans le cadre des choix faits par le gouvernement français ( ) concernant l’abrogation de la circulaire Guéant sur le travail des étudiants et la fin de rétention pour les familles et notamment les enfants", a-t-il poursuivi.

Les discussions entre les deux ministres ont porté également sur l’organisation du culte en France et la formation des Imams, a-t-il ajouté.

Pour sa part, M. Ahmed Toufiq a indiqué avoir discuté avec le ministre français, des attentes et des demandes d’encadrement des mosquées de France et de l’organisation du fait religieux pour les Marocains résidant en France. Il y a une entente entre les deux parties en ce qui concerne l’action institutionnelle en faveur de l’intérêt de la communauté marocaine résidant en France, a-t-il précisé.

Le ministère des Habous et des affaires islamiques fait tout son possible pour répondre aux besoins des Marocains établis en France en matière de culte, et ce dans un cadre de transparence et de coopération institutionnelle avec la France, a-t-il affirmé.

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