Un député polonais réclame à l’Espagne une dette vieille de 400 ans et s’élèvant à 57,4 millions d’euros actuels
57,4 millions d’euros actuels
Selon le site internet du député, un ducat d’époque était fait avec 3,5 grammes d’or. Au cours actuel du métal jaune, la valeur de l’emprunt s’éleve alors à 57,4 millions d’euros, sans compter les intérêts. La Pologne qui s’est efforcée de recouvrir cette dette jusqu’au XVIIIe siècle, n’a réussi a récupérer que 10% de la somme prêtée.
Selon des historiens, Bona Sforza, morte en exil à Bari en Italie, aurait été empoisonnée pour le compte de Philippe II qui voulait éviter le remboursement de la dette. L’expression "sommes napolitaines", devenue proverbiale dans l’ancien polonais, évoque des créances irrécouvrables, tout comme "les emprunts russes" en France.
Des juristes, cités par les médias polonais, restent cependant sceptiques quant à la possibilité de recouvrir la dette, compte tenu du temps écoulé et des changements survenus dans les deux pays. Le député remarque, quant à lui, que l’Espagne a pu récemment récupérer un trésor de 500 milles pièces d’or et d’argent et pesant 17 tonnes. Le trésor, découvert sur un navire espagnol coulé en 1804, par la société américaine Odyssey, spécialisée dans la récupération d’épaves, est revenu à l’Espagne après cinq ans de batailles juridiques avec Odyssey.
