14 millions d’animaux exterminés par la sécheresse au Kenya

La sécheresse a décimé un quart du cheptel du Kenya, soit 14 millions d’animaux, dans les zones arides et semi-arides et le pire est peut-être encore à venir, a mis en garde, lundi, le Secrétaire général du ministère du Développement de l’élevage, Kenneth Lusaka.

"Quelque 3,5 millions de bovins, 2,7 millions de chèvres et 2,5 millions de moutons ont trouvé la mort à cause du manque d’eau et de pâturages", a déclaré Lusaka à la presse, précisant que son département a besoin d’urgence de 2 milliards de shillings (25 millions de dollars) pour éviter une catastrophe.

Les comptés les plus touchés par la sécheresse, a-t-il indiqué, sont Wajir, Mandera, Garissa et Turkana qui, à eux seuls, ont perdu environ 8,7 millions d’animaux. "Nous avons mobilisé 389 millions de shillings d’urgence pour sauver ce que nous pouvons, mais nous reconnaissons que cela a été très insuffisant", a-t-il dit.

Le gouvernement kenyan a eu aussi recours à des Comités directeurs de district pour l’achat et l’abattage d’animaux faibles qui ne pouvaient être transportés à la Commission kenyane de viandes (KMC) et de distribuer la viande comme aide alimentaire à la population locale, a souligné le Secrétaire général, précisant que 9.278 bovins, 26.455 chèvres, 12.397 moutons et 95 chameaux ont été abattus à cet effet.

"Le gouvernement a de même alloué 427 millions de shillings à la Société Financière agricole pour inciter les éleveurs à acheter des animaux faibles pour l’engraissement avant qu’ils ne soient vendus à des marchands de viande", a-t-il ajouté.

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