Une délégation ministérielle examine à Dakhla l’état d’avancement des engagements pris pour le développement des provinces du sud

Une délégation ministérielle a tenu, mardi à Dakhla, en compagnie de plusieurs responsables d’établissements publics, une réunion avec les présidents des collectivités territoriales et des représentants des services extérieurs dans la région de Dakhla-Oued Eddahab (sud du Maroc), consacrée à l’examen de l’état d’avancement de la mise en oeuvre des engagements du gouvernement dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, lancé par le roi Mohammed VI à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche verte.

La rencontre a été l’occasion d’évaluer les réalisations et de promouvoir les initiatives de nature à accélérer la mise en œuvre des objectifs escomptés, conformément aux hautes orientations royales, qui visent à consolider les fondements du développement global dans la région à travers une approche prospective prenant en considération la dimension géostratégique des provinces du sud en l’érigeant en pont d’échange et de développement communs avec les pays du voisinage et l’espace africain et atlantique, et en havre de paix, de sécurité, de stabilité et de prospérité dans un contexte de tensions et de montée de risques qui menacent la région sahélienne et subsaharienne.

Dans une intervention, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a souligné que la région Dakhla-Oued Eddahab, eu égard à sa situation stratégique, a bénéficié de 136 projets dans le cadre du programme de développement, pour un coût global estimé à 18,1 milliards de dirhams (MMDH), précisant que ces projets touchent à plusieurs secteurs, dont les infrastructures routières, la mise à niveau urbaine, l’eau potable, l’assainissement liquide, l’éducation et l’enseignement, l’agriculture et la pêche maritime, le tourisme, l’emploi, les mines et les ports.

Le ministre a évoqué en particulier les importants projets programmés qui permettront la création d’emplois au profit des jeunes de la région, citant notamment à cet égard le projet du port Dakhla-Atlantique (6 MMDH), le projet de développement de l’aquaculture (2,8 MMDH), le projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national (2,4 MMDH), et le projet de création de six unités industrielles pour la valorisation des petits pélagiques (1,4 MMDH), le projet de dessalement d’eau pour l’irrigation de 5.000 ha (1,3 MDH), le projet d’élargissement de la route nationale N.1 sur 161 km (340 MDH) dans le cadre de la voie express Tiznit-Dakhla, ainsi que les 25 projets de mise à niveau urbaine inscrits dans le cadre du contrat-programme spécifique aux provinces de Oued-Eddahab et Aousserd, pour un investissement global estimé à 618,35 MDH. Le taux de lancement effectif des travaux de l’ensemble de ces projets a atteint 31 pc, a tenu à préciser M. Laftit, réitérant l’engagement fort du gouvernement en matière d’accompagnement et de suivi des travaux de réalisation des chantiers ouverts conformément aux fermes instructions royales à ce sujet.

Les efforts du gouvernement, a-t-il ajouté, ne sauraient atteindre les objectifs escomptés sans la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées, à savoir les élus, les autorités locales, les services extérieurs et la société civile, faisant part d’un grand espoir de voir la population locale contribuer efficacement à une bonne mise en œuvre du modèle de développement des provinces du sud. Partant des données présentées par les représentants des secteurs gouvernementaux concernées, le ministre s’est dit convaincu que les différents projets programmés sont sur la bonne voie selon les objectifs fixés, appelant l’ensemble des parties à transcender les calculs personnels étriqués et à placer l’intérêt de la Nation au-dessus de toutes les considérations dans le but de réaliser les objectifs escomptés.

De même, M. Laftit a mis l’accent sur les atouts qui font de la région de Dakhla-Oued Eddahab un modèle de développement et qui consacre sa position en tant que porte du Maroc sur l’Afrique, soulignant la nécessité de valoriser ces atouts et de fournir d’énormes efforts afin que la région soit à la hauteur des attentes portées sur elle à la lumière de sa place unique et de ses ressources qui lui permettent d’être un levier des stratégies du Royaume et de sa politique africaine, qui repose sur le renforcement de la coopération avec les économies africaines prometteuses et sur l’adhésion à un effort continental collectif pour relever les défis communs et réaliser le développement, la sécurité et la stabilité des peuples africains.

Le ministre a relevé, dans ce cadre, que la vision de développement est devenue claire grâce aux acquis engrangés aussi bien au niveau de la planification que de l’exécution, affirmant que personne ne peut renier les acquis réalisés dans le domaine, ce qui constitue la meilleure des réponses aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume qui inventent des manoeuvres visant à perturber le processus de développement que connaît la région.

Le ministre a appelé le gouvernement, la région et les institutions élues à conjuguer leurs efforts afin de donner une image honorable de la gestion participative adoptée pour la mise en oeuvre du modèle de développement des provinces du sud et en faire un exemple à suivre dans les autres régions du Royaume.

Il a également appelé à la mobilisation de tous les élus de la région pour jouer leur rôle d’encadrement, assumer leur devoir de promouvoir le processus de développement régional, ainsi qu’à l’engagement fort des habitants et leur adhésion totale à ces chantiers vitaux, dont le but dépasse la satisfaction des besoins croissants à la construction de modèles territoriaux qui représentent toute la Nation et qui constituent une preuve de son progrès et de son développement.

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