Cette sommation adressée au commandement de la MINRSO n’est ni plus ni moins qu’une flagrante violation des accords paraphés entre le Maroc et ce mouvement séparatiste sous l’égide de l’ONU mais, également une infraction flagrante à la liberté de mouvement de ces dernières.
A relever que ces nouvelles dispositions ont été prises par la direction du polisario, sous la pression des autorités militaires algériennes, pour masquer le retour des combattants du Polisario de la Libye et de permettre également d’éviter que les mercenaires qui reviennent de Libye ou du Niger ne soient repérés par l’ONU.
A signaler que nombreux informations, reprises par la presse internationale, font état de l’arrivée récente à Tindouf, de plus 300 véhicules 4/4 et des milliers de fusils kalachnikovs et probablement d’une importante quantité de missiles sol-air.
Ces véhicules et armes, qui auraient été prélevées dans l’arsenal des brigades de Kadhafi en guise de paiement, serviront sans nul doute aux terroristes de AQMI et à leurs alliés dans la région pour déstabiliser durablement des pays comme le Niger, le Mali, la Libye, la Tunisie, le Burkina Faso, le Nigéria, le Tchad, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, mais aussi l’Algérie, bien qu’elle en soit la génétrice attitrée et reconnue.
Aussi, tant que le polisario et son protecteur algérien s’entêteront à faire obstacle à toute solution au problème du Sahara, conformément à la proposition marocaine d’autonomie, reconnue par la communauté internationale comme étant un élément innovateur et une approche sérieuse et crédible, il y a fort à parier que toute la région sahélo-saharienne deviendra un nouvel Afghanistan, où les terroristes islamistes dicteront leurs lois.
Aussi, il devient urgent pour l’Organisation des Nations Unies, l’Union Européenne, la Ligue Arabe, la Organisation de la Conférence Islamique, l’Union Africaine, l’Association des Etats du Sud-Est Asiatique et autres organisations continentales d’exerces des pressions et d’envisager des sanctions contre les autorités algériennes qui protègent et offrent asile au polisario et partant à des terroristes islamistes.
La clé pour la paix et la sécurité régional passe inexorablement par un règlement pacifique de la question du Sahara marocain tel que préconisé par le gouvernement marocain. Il y a urgence également pour la communauté internationale de garantir le respect du droit des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de s’exprimer librement, de circuler et de choisir en toute liberté de retourner au Maroc ou d’opter pour une autre destination.
Aussi, faudrait-il qu’une commission internationale mandatée par l’ONU puisse se rendre à Tindouf, recenser la population qui y végète depuis plus de 40 ans dans des conditions que l’entendement humain rejette et garantir le départ en toute sécurité des familles qui souhaitent quitter cet enfer. Le résultat serait parlant de lui-même. Mais, l’Algérie et la direction du polisario s’opposeraient par tous les moyens à cette option.
A la communauté internationale et au Conseil de Sécurité de l’ONU de faire prévaloir le concept du droit d‘ingérence pour protéger une population emprisonnée et la libérer de ses geôliers que sont les généraux algériens et la direction du polisario.
Le polisario, qui a lié son sort inexorablement à celui du régime algérien, n’est plus le représentant qualifié pour parler au nom des sahraouis en raison de son manque d’autonomie..
Son alliance contre nature avec l’Algérie a servi des intérêts mutuels et devient un obstacle à la paix dans une région qui connaît depuis le début de l’année une dynamique de changements.
Elle sert aussi à cacher l’immobilisme politique qui prévaut en Algérie et constitue pour les généraux algériens une carte à jouer dans ses intentions évidentes de faire perdurer ses diktats sur la scène politique intérieure et ses vaines tentatives d’hégémonisme régional et continental.