Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d’une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée. A leur arrivée, ces armes sont présentées aux autorités locales. Au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d’origine.
En arrivant à Rio le 19 juin, les membres du GSPR se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing était restée à l’Elysée et, comme l’écrit Le Canard Enchaîné, la protection du chef de l’Etat "s’est faite à mains nues". Après enquête, le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu’il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre du GSPR.