Scènes de liesse pour les Palestiniens libérés

Scènes de liesse pour les Palestiniens libérés
"La libération de nos fils prisonniers était un rêve lointain et inaccessible." Oum Ahmad al-Saïdi n’y croit pas encore vraiment. Son enfant a été libéré aujourd’hui. Elle l’attendait à Rafah, le terminal frontière, entre l’Egypte et la bande de Gaza. Et son rêve est devenu réalité.

Huit bus de détenus sont entrés dans la bande de Gaza. D’autres ont rejoint Ramallah, en Cisjordanie, ou bien Jérusalem-Est. Les derniers prisonniers, une quarantaine, étaient extradés vers l’étranger (au Qatar, en Syrie ou en Turquie). Quelque 477 hommes ou femmes, tous Palestiniens, tous libres à compter d’aujourd’hui. Ils sont la monnaie d’échange négociée par le Hamas contre la libération du sergent israélien Gilad Shalit.

La plupart d’entre eux sont partis cette nuit du centre pénitentiaire du Néguev, dans le sud de l’Etat hébreu. Un autre groupe, composé de femmes, quittait une prison du centre d’Israël. Une route sécurisée par un millier de policiers. Assoiffés de liberté, ils se pressent aux fenêtres des véhicules saluant la foule.

A Gaza-ville, ce midi, 200.000 personnes, des proches ou des inconnus, les attendaient. Une foule en délire qui leur jetait des pétales de roses.

Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, s’est rendu à Ramallah. Il a accueilli les "héros", des combattants majoritairement condamnés par Israël à la perpétuité.

Dans les territoires, les festivités devraient se poursuivre tard cette nuit. Nombreux sont ceux qui oublieront de dormir. Et ce n’est qu’une première étape : 550 autres Palestiniens doivent être libérés d’ici la fin de l’année.

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