«Le Guatemala a réitéré sa position claire sur le différend régional concernant le Sahara marocain, considérant que l’autonomie sous souveraineté marocaine est la solution à ce différend et annonce la décision d’ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla pour tirer profit de son potentiel économique et de son ouverture sur le reste du continent africain», indique un communiqué conjoint publié à l’issue d’un entretien entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue guatémaltèque, Mario Bucaro Flores.
«Pour nous, les concepts de souveraineté, de paix et d’intégrité territoriale sont très importants. Nous soutenons la position du Maroc sur cette question et nous continuerons à soutenir le Maroc pour toujours», a affirmé le chef de la diplomatie du Guatemala, dans une déclaration à la presse, au terme de cet entretien tenu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
M. Bucaro Flores a «hautement apprécié les réformes entreprises au Maroc sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que Son rôle et Sa contribution à la résolution des problèmes de l’Afrique et du monde arabe par des moyens pacifiques ».
Il a en outre mis en avant l’importance de renforcer les relations de coopération que son pays entretient avec le Maroc.
M. Bourita a salué, pour sa part, «les efforts du gouvernement guatémaltèque dirigé par Son Excellence le Président de la République, Alejandro Giammattei, en matière de réformes, ainsi que son rôle aux plans régional et international en faveur de la paix».
Les deux ministres ont abordé, à cette occasion, les différents aspects de la coopération bilatérale et échangé les points de vue sur des questions régionales et internationales, se félicitant de «la convergence de vues sur toutes les questions abordées».
Le Maroc et le Guatemala ont décidé de «donner une impulsion à la coopération bilatérale dans les domaines du tourisme, de la formation et de l’énergie, avec un accent particulier sur l’agriculture et les engrais, à l’heure où le monde est confronté à une crise alimentaire aiguë», lit-on dans le communiqué conjoint.