Le Brésil organise le plus grand exercice de défense navale des Amériques
Les manœuvres ont été effectuées au cours des deux dernières semaines au large des côtes des États brésiliens de Rio de Janeiro et d’Espiritu Santo et dans lesquelles ont été simulés des exercices de défense du continent américain.
L’exercice naval qui se déroule chaque année dans un pays d’Amérique différent a compté dans sa nouvelle édition au Brésil avec la participation de 5.500 soldats, 21 navires de guerre, dont un sous-marin et 21 avions de 20 pays.
Les exercices maritimes, qui se sont déroulés du 8 au 22 septembre, ont connu la participation notamment des marines du Belize, du Brésil, du Chili, de la Colombie, de la Corée du Sud, de l’Équateur, de l’Espagne, des États-Unis, de la France, de la Guyane, de la Jamaïque, du Mexique, du Panama, du Paraguay, du Pérou, du Royaume-Uni, de la République dominicaine et de l’Uruguay.
Unitas, considéré comme le plus ancien exercice multinational au monde après avoir été réalisé pour la première fois en 1959, vise à « améliorer la capacité des forces navales à atteindre des objectifs communs, à mener des opérations maritimes conjointes et à développer une plus grande interopérabilité entre les participants ».
Le Brésil, en tant que pays hôte et organisateur, a participé avec 12 navires aux exercices, dont le navire-aérodrome polyvalent « Atlántico », le navire polyvalent « Bahia »-Doca, le navire de débarquement de chars « Almirante Sabóia » ; trois frégates, deux patrouilleurs océaniques et un navire de soutien océanique.
Après le Brésil, le pays avec le plus de navires dans les exercices était les États-Unis, qui ont amené à la côte brésilienne le destroyer USS Lassen (DDG 82), le navire de transport amphibie USS Mesa Verde (LPD 19) et le sous-marin à propulsion nucléaire Los Angeles USS Albany (SSN 753).
Les marines participantes ont mené conjointement des exercices d’actions de surface, anti-sous-marines et anti-aériennes, ainsi que des opérations de guerre électronique et d’interdiction maritime.
Ils ont également participé à un exercice de sauvetage civil à travers une incursion amphibie sur la plage d’Itaoca, dans l’État d’Espiritu Santo, au cours de laquelle près de 1.000 soldats ont débarqué, dont des marines et des plongeurs de combat.