"Il sera possible que la France devienne, dans les prochaines années, le principal centre financier européen", a-t-il déclaré, indiquant que son gouvernement a pris les mesures pour "renforcer notre attractivité pour les institutions financières à travers le monde".
Paris est notamment en concurrence avec Francfort, Amsterdam et Dublin pour attirer des banques installées à Londres et désireuses de conserver un accès au marché européen en raison de la sortie du Royaume-Uni de l’UE en 2019.
Elle a été déjà choisie pour accueillir le siège de l’Autorité bancaire européenne (ABE), alors qu’elle abrite déjà celui de l’Autorité européenne des marchés financiers. "Je pense que nous sommes les mieux placés" pour devenir le centre financier le plus important du continent, a relevé M. Le Maire qui a souligné le solide cadre réglementaire français ou encore la qualité de vie.
Le président Emmanuel Macron avait tenu lundi à Versailles une réunion avec 140 dirigeants de grandes entreprises dans le monde avant de prendre part au Forum de Davos où il a mis en avant le message "France is back".
Or d’après une récente enquête de Reuters, la capitale de l’Hexagone reste largement distancée par Francfort pour les intentions de relocalisations de salariés en cas de perte du passeport européen du secteur financier britannique.
Paris n’attirerait en effet que moins de 2.000 postes, contre plus de 5.000 pour la ville accueillant le siège de la Banque centrale européenne.