Mauvaise conduite d’agents protégeant le président américain dans leurs voyages officiels

Des agents et des responsables du service de protection rapprochée du président américain se sont rendus coupables de mauvaise conduite dans 17 pays ces dernières années, a rapporté vendredi le Washington Post.

Le journal cite des informations données par des lanceurs d’alerte à une commission du Sénat qui supervise ce service.

Ces informations sont en contradiction avec de récentes déclarations de responsables du Secret service, la police chargée de la sécurité du président, selon lesquelles il ne tolère pas de comportement sexuel inapproprié, a indiqué jeudi le sénateur républicain Ronald Johnson, membre de la sous-commission sur la sécurité nationale du Sénat, cité par le Post.

M. Johnson a refusé de donner plus de détails sur ces allégations. Le journal a cependant révélé que deux personnes informées avaient indiqué que, selon ces informations, des agents et responsables avaient engagé des prostituées et fréquentaient des bordels au cours de leurs voyages officiels.

Ils auraient également eu des relations extra-conjugales, des aventures d’une nuit, ou encore entretenu des relations durables avec des ressortissants étrangers qui n’ont pas été dûment rapportés à la hiérarchie, a indiqué le journal.

Le Washington Post a ajouté que l’un des informateurs lui avait confié que des hauts responsables étaient au courant que des prostituées avaient été engagées par les agents au cours de leurs déplacements intérieurs ou à l’étranger.

Le Post a révélé cette semaine que deux agents du service chargé de la sécurité du président américain Barack Obama avaient été démis de leurs fonctions pour mauvaise conduite, pour avoir envoyé des e-mails à caractère sexuel à une subordonnée.

L’un des agents sanctionnés, Ignacio Zamora, avait été chargé de l’enquête interne au sujet d’un scandale l’année dernière mettant en cause une dizaine d’agents qui avaient bu et fait la bringue avec des prostituées, en pleine préparation du séjour de M. Obama à Carthagène (Colombie) pour le sommet des Amériques.

L’Agence avait pris connaissance des e-mails de M. Zamora après qu’il eut tenté de revenir dans la chambre d’une femme dans un hôtel de luxe près de la Maison Blanche, où il avait oublié une balle de son arme de service, a révélé le Post.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite