Ces manifestants, qui se font appeler "les jeunes du 25 février", jour de leur première mobilisation contre le régime, ont commencé très tôt lundi à affluer vers une place du centre-ville dont l’accès a été interdit par un impressionnant dispositif des forces de l’ordre.
Le peuple veut le départ du régime, ont clamé les manifestants, arborant des drapeaux de la Mauritanie et des banderoles affirmant le caractère pacifique de leur mouvement. Ils ont aussi mis en garde contre toute répression pour éviter le pire, auquel nous sommes prêts, a dit l’un de leurs porte-parole.