Maroc : projet de Loi de finances 2013 table sur un déficit budgétaire de 4,8 %

Maroc : projet de Loi de finances 2013 table sur un déficit budgétaire de 4,8 %
Le projet de Loi de finances 2013 ambitionne de ramener le déficit budgétaire à 4,8 % du produit intérieur brut (PIB), selon le ministère de l’Economie et des finances.

Cet objectif de déficit budgétaire, qui s’inscrit dans les grandes lignes du programme gouvernemental, est fixé sur la base des hypothèses d’un taux de croissance du PIB de 4,5 % en 2013, d’un taux de change moyen de 8,5 DH/dollar et d’un cours moyen de pétrole de 105 dollars le baril, indique une note de présentation de la loi de finances publiée sur le site institutionnel du ministère.

Afin d’atteindre cet objectif, l’optimisation des dépenses s’impose, via le plafonnement des charges de la compensation à un niveau soutenable, la suppression des dépenses improductives, la réduction du train de vie de l’Etat et la mutualisation des ressources disponibles au sein de l’administration, relève la note de présentation.

Le projet de loi de finances prévoit également l’amélioration des recettes budgétaires, à travers notamment "la mise en place du partenariat public privé, la valorisation du patrimoine privé de l’Etat au moyen d’une gestion active de son portefeuille immobilier, l’apurement des restes à recouvrer et une nouvelle politique de distribution des dividendes des entreprises publiques", relève la même source.

Outre le rétablissement de l’équilibre budgétaire, le projet de loi se penche sur les équilibres extérieurs en envisageant un appui aux stratégies sectorielles tournées vers l’export afin d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale, mais aussi la réduction du contenu en importations des investissements publics, l’objectif étant de maintenir les avoirs extérieurs à 4 mois d’importations au minimum.

Le soutien de la croissance économique est également à l’ordre du jour, et ce, à travers notamment la dynamisation de l’investissement industriel, l’amélioration du climat des affaires, la facilitation de l’accès des entreprises privées au financement ainsi qu’une batterie d’avantages fiscaux. A dessein d’accompagner la mise en oeuvre des différentes stratégies sectorielles, l’Etat poursuivra ses efforts en matière de recrutement avec la création de pas moins de 24.340 postes budgétaires.

Pour ce qui est des investissements publics, le projet de loi de finances 2013, qui sera présenté mercredi devant les deux chambres du Parlement lors d’une séance plénière, prévoit un volume global de 180,30 milliards de dirhams.

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