Manuel Valls dit ne pas avoir « rompu avec la politique française »

L’ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls, battu aux municipales à Barcelone en mai 2019, affirme vendredi au Monde « ne pas avoir rompu avec la politique française » et vouloir être « utile » à Emmanuel Macron et « au débat » en France, tout en se disant « candidat à rien ».

Interrogé par le journal sur une possible entrée au gouvernement, il répond que « c’est un choix qui n’appartient qu’au président de la République et au premier ministre ».

« Je ne suis candidat à rien. Je n’ai pas de plan », assure-t-il. « Je n’exclus rien et ne sais pas de quoi sera fait l’avenir », ajoute-t-il auprès du Monde, qui fait état d’échanges de l’ancien Premier ministre, de passage à Paris ces derniers jours, avec des responsables de la majorité.

« C’est d’abord le débat politique en France, qui me passionne car c’est ma vie », fait valoir M. Valls, soutien d’Emmanuel Macron dès 2017, en affirmant ne pas être « en exil ». « Je n’ai pas disparu et viens régulièrement à Paris. Je n’ai pas rompu avec cette ville, ni avec la politique française ».

Manuel Valls dit vouloir partager ses « réflexions » sur ses thèmes de prédilection car « à 57 ans », il considère ne pas être « totalement terminé » et pouvoir « apporter au débat ».

Il dit avoir « des contacts réguliers » et des relations « apaisées » avec M. Macron et entretenir de « bonnes relations » avec le président de l’Assemblée Richard Ferrand, le patron du groupe LREM à l’Assemblée nationale Gilles Le Gendre, ainsi qu’avec plusieurs membres du gouvernement, dont les ex-socialistes Didier Guillaume, Jean-Yves Le Drian, mais aussi Gérald Darmanin ou Jean-Michel Blanquer.

Dans un entretien sur le site du Parisien le 28 février, il assurait que « si (son) retour en politique n’est pas à l’ordre du jour, (il) ne manquerai(t) jamais d’être utile aux Français. Par (son) expérience, (ses) prises de position, (ses) réflexions ou (ses) propositions ».

Il jugeait aussi « légitime de la part de l’exécutif de vouloir mettre en oeuvre » la réforme des retraites, et jugeait « justifiée » et « en aucun cas antidémocratique » l’utilisation du 49.3 face à « l’obstruction ».

Mercredi, il a signé sur le site du Figaro une tribune intitulée « L’antisémitisme et l’antisionisme plus que jamais à combattre ».

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