Mali: l’armée française réfute le scénario de l’enlisement

L’armée française a démenti jeudi être dans une situation d’enlisement au Mali où 4.000 de ses militaires et 4.300 soldats africains sont entrés dans une phase de "sécurisation" du pays après avoir repris les principales villes du Nord.

La France est intervenue militairement le 11 janvier au Mali, à la demande des autorités, pour bloquer la progression d’islamistes armés vers Bamako et souhaite désormais retirer progressivement ses troupes à partir de mars et les voir remplacées par une force de maintien de la paix de l’Onu.

"Je ne pense pas qu’on puisse parler pour l’instant d’enlisement", a déclaré le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major français, lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense.

"Pour l’instant nous avons progressé relativement rapidement, probablement plus vite que ce que les gens pouvaient imaginer", a-t-il expliqué, ajoutant que l’armée française devait répondre à un défi logistique du fait des distances entre les différents théâtres d’opérations.

"Bamako-Tessalit (ville du Nord du pays reprise le 8 février), cela fait la distance entre Paris et Rome", a comparé le colonel Thierry Burkhard, reconnaissant néanmoins "des difficultés" liées "au mode d’actions que choisissent les groupes terroristes".

A Gao, les forces françaises et maliennes ont été confrontées à des actions de kamikazes à l’explosif et doivent faire face plus généralement à des risques d’infiltrations, d’attentats à la bombe ou d’engins explosifs au bord des routes.

Les forces aériennes françaises ont réalisé environ 200 sorties ces sept derniers jours, dont une cinquantaine par des appareils destinés aux frappes aériennes, a ajouté Thierry Burkhard. Une quinzaine d’objectifs comme des centres logistiques, d’entraÂŒnement ou de commandement ont été détruits.

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