Lors d’une conférence de presse tenue vendredi après le Conseil européen extraordinaire, le chef de l’exécutif espagnol a souligné qu’au cours de la réunion, un accord a été conclu « enfin » sur « le minimum de données communes à usage médical ».
Dans ce sens, M. Sánchez a salué l’ouverture d’un « débat d’urgence » sur ces certificats de vaccination, qui sont « aussi importants pour des pays aussi dépendants du tourisme que l’Espagne ».
« L’objectif serait de retrouver la normalité et relancer le secteur touristique sans augmenter le risque sanitaire », a-t-il déclaré.
En tout cas, le président du gouvernement espagnol a insisté sur le fait que, « pour avoir un effet », il faut un « accord européen », et non des « solutions bilatérales » entre pays. « Il est nécessaire d’étendre cet accord en Europe », a-t-il insisté. Il a donc demandé qu’un débat sur ses « futures utilisations » soit « encouragé dès que possible ».
Lors du Conseil européen, M. Sánchez a exprimé la « volonté sans équivoque » de renforcer la capacité de production de vaccins en Europe » et d’accélérer le processus de vaccination sur tout le « vieux continent ».
« Cela nous permettra à l’avenir d’avoir une plus grande autonomie et sécurité dans la fourniture de vaccins en Europe », a-t-il dit.