La Commission de vaccination allemande va recommander le vaccin AstraZeneca aux plus de 65 ans

La Commission de vaccination allemande (Stiko) envisage de recommander le vaccin anti-Covid d’AstraZeneca pour les plus de 65 ans après une étude en Ecosse montrant son efficacité pour les plus âgés, a indiqué son président.

Interrogé sur le fait de savoir si la Stiko pourrait autoriser le vaccin du laboratoire suédo-britannique pour tous après les résultats encourageants de cette étude,  a déclaré: « cela est possible et nous allons le faire » dans un entretien à la télévision publique ZDF vendredi soir.

La commission « va très prochainement publier une nouvelle recommandation actualisée », a précisé Thomas Mertens, ajoutant être encore dans l’attente de précisions des auteurs de l’étude, dirigée par l’Université d’Edimbourg et rendue publique il a y une semaine.

Jusqu’ici, ce vaccin, moins efficace que ses concurrents à ARN messager, est recommandé pour les moins de 65 ans, une décision qui a suscité la méfiance de la population en Allemagne.

Le produit reste mal-aimé aussi dans une partie de l’Europe, même si l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait elle approuvé son utilisation pour les plus de 18 ans, sans limite d’âge, dans l’Union européenne.

Des médecins et responsables de santé publique allemands ont récemment lancé un appel pour que ce vaccin, moins cher et plus facile à stocker, soit davantage administré, alors que des dizaines de milliers de flacons restaient inutilisés dans le pays.

« Tout cela a mal tourné », a reconnu le président de la commission, justifiant la décision fin janvier de ne pas recommander le vaccin aux plus âgés par un manque de données à l’époque.

« Nous n’avons jamais critiqué le vaccin », qui est « très bon », a-t-il insisté.

L’étude menée dans le cadre de la campagne de vaccination en Ecosse a montré que quatre semaines après l’administration d’une première dose, le risque d’hospitalisation était réduit de 85% avec le vaccin Pfizer/BioNTech et de 94% avec celui d’AstraZeneca/Oxford, par rapport aux personnes n’ayant pas reçu le vaccin.

Chez les plus de 80 ans, l’un des groupes les plus à risque, les résultats préliminaires combinés des deux vaccins ont fait état d’une réduction de 81% des hospitalisations.

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