Les otages en vie selon le Niger, AQMI revendique l’enlèvement

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Les otages en vie selon le Niger, AQMI revendique l’enlèvement
il y a 1 heure 12 min

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EnvoyerImprimerLes sept expatriés, dont cinq Français, dont l’enlèvement la semaine dernière au Niger a été revendiqué par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), sont sains et saufs, a affirmé mardi le gouvernement nigérien. Lire la suite l’article

Paris, où la protection des expatriés travaillant dans cette zone fait débat, le quotidien Le Monde a apporté un élément supplémentaire en rapportant que le groupe nucléaire Areva, qui emploie une partie des otages, avait été prévenu début septembre de la menace d’enlèvement pesant sur ses personnels expatriés.

Nicolas Sarkozy a réuni pour sa part dans l’après-midi un conseil restreint sur ce dossier. Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, devait s’envoler lui dans la soirée pour le Mali.

Les sept expatriés – cinq Français, un Togolais et un Malgache travaillant pour Areva et une filiale du groupe de BTP Vinci – ont été enlevés jeudi dernier à Arlit, dans le nord du Niger, où la compagnie nucléaire française exploite des gisements d’uranium.

L’enlèvement des cinq Français a été revendiqué mardi par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), rapporte sans autre détail la chaîne Al Djazira sur son site internet.

La responsabilité de l’organisation armée issue des maquis algériens, qui opère dans cette "zone grise" de l’Afrique sahélo-saharienne, entre Algérie, Niger, Mali et Mauritanie, ne faisait guère de doute.

A la mi-août, AQMI avait menacé la France de représailles à la suite d’un raid mené par les forces françaises et mauritaniennes pour tenter d’obtenir la libération de Michel Germaneau, l’otage assassiné après trois mois de captivité dans le Sahara.

"PAS DE PERTE EN VIE HUMAINE PARMI LES OTAGES"

"A l’heure actuelle, sur la base d’indices, nous sommes en mesure de dire que le groupe qui a procédé à cet enlèvement inacceptable est un groupe affilié au groupe Abou Zeid qui est lui-même en lien avec la nébuleuse Al Qaïda", avait déclaré dans l’après-midi Mahamadou Dan Dah, porte-parole du gouvernement du Niger.

"Nous suivons la situation avec la plus grande attention et je peux vous dire qu’il n’y a pas de perte en vie humaine parmi les otages. Donc, évitons de propager toutes sortes de rumeurs", a-t-il affirmé.

Selon le quotidien Le Monde, les autorités nigériennes avaient informé début septembre la direction d’Areva de la menace d’enlèvements pesant sur ses expatriés.

Dans un courrier daté du 1er septembre, que reproduit le journal sur son site internet, le préfet de la région d’Arlit, où ont été enlevés les sept expatriés, explique que la situation "reste précaire" dans la région et rappelle que les forces de sécurité ont intercepté le 23 août un groupe armé ayant pour objectif "selon les renseignements, l’enlèvement de matériel militaire et de personnel expatrié".

Dans la soirée, la direction d’Areva a réagi en affirmant avoir agi en entreprise responsable pour protéger ses personnels au Niger et dit regretter les "polémiques inappropriées au regard de la menace évoquée".

La lettre du préfet, poursuit le groupe, "s’inscrit dans le cadre du dialogue et de l’évaluation permanente des moyens financiers et matériels qu’Areva met à disposition des autorités gouvernementales du Niger".

Une centaine de militaires français spécialistes de la lutte contre le terrorisme ont été dépêchés dès lundi à Niamey, en soutien à plusieurs avions de reconnaissance. Le gouvernement nigérien dit également travailler en concertation étroite avec le Mali et l’Algérie.

Brice Hortefeux est attendu pour sa part au Mali où il fera mercredi le point sur la crise avec les autorités. Le déplacement du ministre de l’Intérieur était prévu de longue date, pour les cérémonies du 50e anniversaire de l’indépendance du Mali.

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