Outre le Premier ministre et le ministre de la défense, Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, et Michel Gaudin, préfet de police de Paris ont pris part à cette réunion. Il y avait également les chefs de service du Direction de la police nationale (DDPN), de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), selon l’Elysée.
Lors de cette courte réunion, ils ont évoqué la menace terroriste, «réelle» selon Brice Hortefeux, qui plane sur la France. Le ministre de l’Intérieur, justement, n’est pas présent à cette réunion puisqu’il est au Mali, pour les célébration du du 50e anniversaire de l’indépendance de ce pays.
Selon son entourage, il doit à cette occasion s’entretenir avec le président malien Amadou Toumani Touré, au sujet des otages enlevés au Niger.
Fillon va parler aux parlementaires
Le conseil de défense a également évoqué le sort des sept otages enlevés au Niger, dans la région d’Arlit, le 16 septembre, dont l’enlèvement a été revendiqué mardi soir par l’Aqmi.
A l’issue de cette réunion, Matignon a annoncé que François Fillon allait « prendre contact très rapidement avec les parlementaires» et recevra les «bureaux des commissions compétentes» à propos de la menace terroriste et des opérations militaires au Niger, après les demandes répétées de la gauche en ce sens.