« Ce qu’a fait la présidence tunisienne constitue non seulement un acte hostile envers le Maroc, mais accentue les tensions entre les pays du Grand Maghreb dans cette conjoncture difficile au moment où les nations saines d’esprit cherchent à consolider les politiques de bon voisinage régional, ce dont le Maroc a pris conscience en œuvrant sérieusement à réduire les tensions », indique le Syndicat dans un communiqué diffusé lundi.
Le SNPM affirme avoir accueilli avec une « grande désapprobation » les agissements de la présidence tunisienne à l’occasion du sommet de la TICAD, estimant que cet acte constitue une déclaration explicite du président tunisien que son pays a abandonné sa neutralité par rapport au conflit artificiel autour du Sahara marocain et a rejoint un camp hostile au Maroc, à ses intérêts et à son intégrité territoriale.
Les premiers signes du changement de la position tunisienne remontent à la décision de l’ambassadeur de Tunisie aux Nations-Unies de s’abstenir de voter sur la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, qui avait été saluée par de nombreux pays, ne suscitant l’opposition que de l’Algérie et sa milice séparatiste, fait-on observer. Le Syndicat exhorte ainsi l’ensemble des organisations civiles, syndicales et de défense des droits de l’homme, ainsi que toutes les élites des mondes des médias et de la culture, à s’opposer à toutes les manœuvres qui ciblent l’action maghrébine commune, en visant la souveraineté des Etats et leur intégrité territoriale, les invitant à œuvrer à renforcer les liens entre les peuples de la région de manière à servir la paix, la stabilité, la sûreté et la démocratie.
Et au Syndicat de souligner que l’intégrité territoriale du Royaume est un point capital et primordial dans son approche aux affaires et aux questions régionales.
Le Syndicat salue également l’appel du Roi Mohammed VI, dans Son dernier discours à la nation à l’occasion de la Révolution du Roi et du Peuple, à renforcer le front intérieur face aux manœuvres extérieures, ce qui nécessite la contribution de tous pour asseoir les bases de la paix sociale sur les principes d’équité, de justice sociale et de parachèvement des chantiers de droits humains.