"Il est effectivement depuis (jeudi) soir en Côte d’Ivoire, à Yamoussoukro", la capitale administrative, où il s’était réfugié le 31 octobre, au soir de sa démission après un soulèvement populaire, a indiqué la présidence ivoirienne.
L’ancien chef de l’Etat était resté un peu plus de trois semaines en Côte d’Ivoire, hébergé dans une luxueuse villa officielle de Yamoussoukro. Il avait quitté le pays le 21 novembre pour le Maroc.
Abidjan avait fait savoir à son départ que l’ex-chef de l’Etat burkinabè serait "amené à revenir".
M. Compaoré était "accompagné de cinq personnes" pour son "séjour à durée déterminée", avait précisé le ministère marocain des Affaires étrangères à son arrivée dans le royaume chérifien.
Le 28 novembre, le Premier ministre intérimaire burkinabè, le lieutenant-colonel Isaac Zida, avait annoncé que le Burkina demanderait au Maroc de "mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabè", "si une plainte est déposée" contre lui, "bien qu’il n’y ait pas d’accord de justice" entre les deux pays.