Le Hezbollah confirme la mort de son chef, Hassan Nasrallah
Le Hezbollah, mouvement libanais chiite, a confirmé samedi 28 septembre la mort de son chef, Hassan Nasrallah.
« Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (..) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans », a annoncé un communiqué de la formation pro-iranienne.
Tsahal a annoncé plus tôt avoir « éliminé » le leader historique du mouvement libanais dans un bombardement massif, vendredi en fin de journée, visant le « quartier général » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.
Israël affirme également avoir tué Ali Karki, le commandant du Front Sud du Hezbollah, et d’autres commandants du mouvement pro-iranien dans une série de frappes. Selon l’armée israélienne, « la plupart » des hauts dirigeants du Hezbollah ont été « éliminés ».
🗣️ Mort d’Hassan Nasrallah : « Tsahal avait une complicité interne (…) Au sein du Hezbollah il y a une chasse aux sorcières. »
Raphaël Jerusalmy, ancien officier du renseignement militaire israélien, raconte les coulisses de l’opération au micro de @PaolaPuerari sur LCI ⤵️ pic.twitter.com/qRlUnNIZuu
— LCI (@LCI) September 28, 2024
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé samedi une vision politique israélienne « à courte vue », après l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sans évoquer le nom du dirigeant libanais. »Le massacre de personnes sans défense au Liban a une fois de plus révélé la férocité du chien enragé sioniste, a prouvé la politique à courte vue et stupide des dirigeants du régime usurpateur », a fustigé le guide, dans un communiqué publié sur son site.
Les Etats-Unis ont placé en 1997 le Hezbollah sur leur liste d’organisations « terroristes », soumis à des sanctions économiques et bancaires.
Deux attentats simultanés, le 23 octobre 1983 à Beyrouth qui avaient tué 241 Marines américains et 58 parachutistes français, lui sont imputés, ainsi que des prises d’otages d’Occidentaux pendant la guerre au Liban.
Depuis 2013, l’Union européenne considère aussi la branche armée du mouvement comme une organisation « terroriste ».