Le grave accident sur l’A7 dû à la casse du turbo qui a provoqué l’incendie du moteur

L’accident de voiture qui a coûté la vie à cinq enfants lundi soir sur l’A7 dans la Drôme a été causé par la casse du turbo du véhicule, provoquant un emballement du moteur puis son embrasement, a rapporté mercredi le parquet.

« Dans son pré-rapport, l’expert judiciaire en mécanique a conclu à la casse du turbo, qui a provoqué un emballement puis l’incendie du moteur et même peut-être de l’habitacle », a indiqué à l’AFP le procureur de Valence Alex Perrin, confirmant une information de BFM TV.

« Le conducteur se trouvait alors dans la quasi-impossibilité d’arrêter le moteur, car la panne neutralise tous les systèmes d’assistance du freinage, d’où une sensation d’un freinage qui ne fonctionne pas » évoquée par le conducteur avant qu’il ne perde connaissance.

De son côté, l’Escadron départemental de la sécurité routière (EDSR) Isère – à qui l’enquête a été confiée – a précisé à l’AFP que le véhicule datait de 2005.

L’accident de lundi soir a frappé neuf membres d’une famille originaire de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, et de région parisienne, à bord d’un monospace qui a pris feu avant d’effectuer une sortie de route puis plusieurs tonneaux dans un champ à hauteur de la commune d’Albon.

Outre les cinq enfants âgés de 3 à 14 ans qui ont trouvé la mort, quatre autres membres de la famille, dont un enfant de 7 ans et deux adultes au pronostic vital engagé, sont actuellement pris en charge dans des centres hospitaliers à Lyon.

Un contrôle technique aurait dû être effectué en mai dernier, mais suite au confinement, l’Etat a accordé une modification des délais rendant ce contrôle obligatoire à l’automne. « Il n’y a donc pas de sujet sur le contrôle technique, aucune infraction là-dessus », a précisé l’EDSR.

« L’analyse de l’expertise conclut a l’absence totale de faute humaine et à une avarie matérielle. Le constructeur Renault devra répondre de cette avarie dès lors qu’il y aura ouverture d’une information judiciaire, et s’il faut se constituer partie civile contre Renault, on le fera », a indiqué à l’AFP l’avocat de la famille Nicolas Cellupica.

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