"Quelle est notre position? Ce n’est pas de laisser le régime d’Assad au pouvoir à tout prix, mais d’abord de les laisser (les Syriens) se mettre d’accord entre eux pour décider comment ils veulent continuer à vivre", a déclaré le président lors de sa première grande conférence de presse depuis son retour au Kremlin.
"Alors seulement nous pourrons commencer à réfléchir aux moyens de changer le pouvoir en place", a-t-il poursuivi.
Vladimir Poutine a assuré appeler au dialogue pour éviter "une guerre civile interminable" entre les rebelles et les forces gouvernementales.
La semaine dernière, le vice-ministre russe des Affaires étrangères en charge du dossier syrien, Mikhaïl Bogdanov, avait estimé que le régime syrien perdait "de plus en plus" le contrôle du pays et qu’une victoire de l’opposition dans ce conflit n’était pas à exclure, selon les agences russes.
Le lendemain, le chef de la diplomatie russe avait assuré que Moscou n’avait pas changé de position, et n’en changerait jamais.