Cette ligne mettra Tanger à 1 h 20 de Rabat et à 2 h 10 de Casablanca (contre presque 5 heures aujourd’hui), explique la publication, notant que l’enjeu existe pour la SNCF, qui accompagne l’Office national des chemins de fer marocains (ONCF) en tant qu’assistant à la maîtrise d’ouvrage et qui veut faire de ce programme une vitrine pour son développement international.
"La grande vitesse au Maroc, c’est une aventure de dix ans voulue au plus haut niveau. Du lancement du projet en 2007 au début des travaux en 2011, les dirigeants français et marocains ont béni la coopération ferroviaire entre les deux pays", relève le quotidien.
Cité par le journal, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, souligne que "le Maroc est en train de bâtir la LGV aux standards européens la moins chère du monde ", soit 9 millions d’euros du kilomètre, contre plus de 20 millions d’euros sur la même distance pour la LGV Tours-Bordeaux.