La diplomatie Royale, une diplomatie d’action
Ce dynamisme diplomatique, impulsé par le Roi, a permis au Royaume d’engranger des succès retentissants, consolidant ainsi sa place dans le concert des Nations et mobilisant le soutien d’innombrables pays à la position du Maroc sur la question du Sahara, clé de voûte de l’unité nationale du pays.
La dernière percée diplomatique en date est la décision des autorités israéliennes d’ouvrir sans interruption, grâce à une médiation directe du Royaume du Maroc, sous le leadership du Roi Mohammed VI, le poste-frontière Allenby/Roi Hussein, reliant la Cisjordanie et la Jordanie.
Cette médiation, qui témoigne, une nouvelle fois, de l’intérêt que porte le Souverain, Président du Comité Al-Qods, à la cause palestinienne et au bien-être des Palestiniens, aura des retombées bénéfiques sur le quotidien des Palestiniens et facilitera la circulation des personnes et des biens.
De même, un des plus grands succès diplomatiques et non des moindres, tant salué par les observateurs de la scène internationale, fut le retour du Royaume du Maroc, à l’occasion du 28ème sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (30 et 31 janvier 2017), au sein de sa famille institutionnelle africaine. Ce retour qui consacre la vision Royale d’une Afrique forte, maîtresse de son destin, pacifique, et prospère, a permis de conforter le choix du Royaume en faveur d’une coopération Sud-Sud solidaire et mutuellement bénéfique, ainsi que de renforcer sa présence incontournable sur les plans politique, économique et sécuritaire.
En fait, le retour triomphal du Royaume à l’UA a insufflé une nouvelle dynamique à la politique africaine du Maroc, érigée par le Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône de ses Glorieux Ancêtres en priorité de la politique étrangère, inscrite au préambule de la Constitution de 2011.
Il a ainsi permis au Maroc de poursuivre son action en faveur de la défense des intérêts de l’Afrique à laquelle il appartient et de faire entendre sa voix concernant son intégrité territoriale et sa proposition d’autonomie des Provinces du Sud dans le cadre de sa souveraineté et de son unité nationale. Cette solution politique, pragmatique, crédible, juste et globale a été fortement appuyée par plusieurs pays, notamment africains dont certains ont procédé à l’ouverture de leurs consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
A ce succès diplomatique s’ajoute la reconnaissance, le 10 décembre 2020, par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Une proclamation solennelle à l’aune des liens séculaires et multidimensionnels entre deux alliés qui ont en partage plus de deux siècles d’histoire fondée sur l’amitié et la considération.
Les Etats-Unis affirment leur « soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base d’une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara », souligne le texte de la proclamation qui ajoute que « par conséquent à partir d’aujourd’hui, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara ».
Cette décision souveraine des Etats-Unis d’Amérique, qui a raffermi le caractère irréversible du processus politique, a renforcé l’appui international à la solution marocaine du règlement du conflit régional autour du Sahara, créé une nouvelle dynamique positive et favorisé un effet d’entraînement.
Il en est ainsi de la République Fédérale d’Allemagne, dont le Président Frank Walter Steinmeir avait souligné, dans un message adressé au Roi Mohammed VI, à l’occasion du Nouvel An 2022, que l’Allemagne « considère le plan d’autonomie, présenté en 2007, comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional.
Le Président allemand n’a pas manqué, à cette occasion, de rappeler le « soutien de son pays, depuis de nombreuses années, au processus des Nations Unies en faveur d’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable pour toutes les parties ».
Berlin fut rejoint, quelques mois après, par un autre pays européen. Ainsi, le 14 mars dernier, l’Espagne a reconnu, à travers un message adressé par le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez au Roi Mohammed VI, « l’importance de la question du Sahara pour le Maroc » et considère, à ce titre, que « l’initiative d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».
Ces positions audacieuses, adoptées par l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, la Turquie, l’Italie, la Serbie, la Roumanie, Chypre, les Etats-Unis d’Amérique, ainsi que par plusieurs pays arabes, africains et asiatiques sont assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain. Elles témoignent une fois de plus de l’efficience de l’action diplomatique marocaine sous la sage conduite du Roi Mohammed VI.