La Côte d’Ivoire souligne à l’ONU que l’initiative d’autonomie au Sahara est fondée sur la légalité internationale

La Côte d’Ivoire a souligné, lundi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, que l’initiative marocaine d’autonomie "trouve sa source dans la légalité internationale" et témoigne des efforts sérieux et crédibles du Maroc en vue d’un règlement politique au différend autour de la question du Sahara marocain.

"Ma délégation salue l’application du Royaume du Maroc à rechercher une solution définitive à la question du Sahara marocain, à travers sa proposition visant à accorder une large Autonomie à la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté, de l’unité, et de l’intégrité territoriale du Maroc", a déclaré M. Bernard Tanoh-Boutchoue, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’ONU, lors du débat général de cette Commission onusienne.

La Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, considère que l’initiative marocaine "témoigne des efforts qualifiés de sérieux et de crédibles par le Conseil de sécurité, en vue d’un règlement politique du différend et trouve sa source dans la légalité internationale sur la base d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies".

"Outre les parties, l’invitation du Conseil de sécurité, aux Etats voisins à coopérer plus pleinement avec les Nations Unies et à s’impliquer résolument pour une solution politique, traduit la volonté renouvelée de cet organe majeur de notre organisation commune d’aboutir à une solution globale et durable, de ce point qui prend en compte l’intérêt général de tous les peuples de la région", a estimé l’ambassadeur ivoirien.

Pour lui, cette approche contribuerait sans aucun doute à renforcer le rapprochement et la coopération entre Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe, tout en créant les conditions d’une plus grande stabilité et d’une sécurité accrue dans la vaste région du Sahel.

A cet effet, a-t-il poursuivi, la communauté internationale devrait appuyer de tout son poids, cette nouvelle impulsion du Conseil de sécurité et du Secrétaire général, en vue d’un règlement définitif de ce différend.

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