L’ONU crée une superstructure dédiée à la condition féminine

L’ONU s’est dotée vendredi 2 juillet d’une nouvelle structure disposant de forts pouvoirs, chargée d’accélérer l’amélioration de la condition des femmes dans le monde. L’Assemblée générale, où siègent les 192 Etats membres des Nations unies, a adopté à l’unanimité une résolution portant création de cette « Entité de l’ONU pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes » ou, pour faire plus court, « ONU Femmes ».

Cette création est le résultat de longues négociations entre Etats membres et de l’action des groupes militant pour la cause des femmes à travers le monde. Elle s’inscrit dans la réforme globale de l’ONU entamée en 2005, dont l’un des volets est de donner plus de cohérence à ses nombreux organes.

L’Assemblée avait accepté en septembre dernier le principe de la création de cette entité et avait chargé le secrétariat de l’ONU d’en étudier les modalités pratiques, notamment budgétaires, avant d’approuver formellement sa création.

La nouvelle structure sera dirigée par une personne ayant grade de secrétaire général adjoint, sous l’autorité directe du chef de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a exprimé sa gratitude aux Etats membres. Selon lui, ONU Femmes "stimulera efficacement les efforts de l’ONU pour promouvoir l’égalité des sexes, donner aux femmes davantage de chances dans la vie et s’attaquer aux discriminations à travers le monde".

Elle rassemblera sous sa coupe les activités de plusieurs organes de promotion des droits des femmes. Ainsi la Division pour l’avancement des femmes (DAW), fondée en 1946, l’Institut international de recherche et de formation pour l’avancement des femmes (Instraw, 1976), le Fonds de développement des Nations unies pour les femmes (Unifem, 1976) et le Bureau du conseiller spécial pour les questions de genre et l’avancement des femmes (Osagi, 1997) seront fusionnés dans la nouvelle entité.

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