Les opérations se sont accélérées dans la centrale pour refroidir les réacteurs endommagé en vue d’éviter un accident nucléaire pire que celui qui eu lieu à Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Les autorités espèrent l’alimentation du premier réacteur d’ici dimanche, avant d’alimenter les cinq autres, dont deux sont les plus endommagés.
L’assèchement de ces réacteurs menace de libérer d’importantes quantités de radioactivité dans l’environnement Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré, vendredi, que ces opérations constituent "une course contre la montre", annonçant que l’agence compte effectuer des mesures de radioactivité à Tokyo pour réassurer la population.
En attendant, le gouvernement Japonais affirme que les niveaux de radiation ne sont pas dangereux au-delà d’une zone de 30 km autour de la centrale.
Le séisme et le tsunami qui ont frappé le nord du Japon ont couté la vie à 7.320 personnes, alors que 11.300 autres sont toujours portées disparues et quelques 400.000 sont sinistrés et vivent dans une situation humanitaire précaire.
Un autre séisme de magnitude de 6,1 a été enregistré, samedi, dans la préfecture d’Ibaraki (nord-est de Tokyo), a déclaré l’Agence météorologique japonaise.