Grève des correcteurs du bac en France : environ 80.000 copies manquantes mercredi soir

Environ 80.000 copies du baccalauréat étaient manquantes mercredi soir, en raison d’un mouvement de grève de correcteurs de l’examen, a déclaré jeudi Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

"On a fait un point hier soir (mercredi), on était à peu près à 80.000 copies manquantes, ce qui veut dire que ça a diminué de moitié en même pas 24 heures", a déclaré Gabriel Attal sur FranceInfo.

"On espère a priori en-dessous des 50.000 aujourd’hui", a-t-il ajouté, précisant qu’un nouveau bilan serait fait en fin de matinée jeudi, veille des résultats.

Depuis le début des épreuves le 17 juin, des correcteurs veulent contraindre le gouvernement à rouvrir des négociations sur les réformes du lycée et du bac qu’ils dénoncent. Après s’être mis en grève pour la surveillance de l’épreuve de philo, ils refusent de saisir les notes des candidats mais aussi, pour certains, de rendre les copies.

Le collectif "Bloquons Blanquer", qui tient un décompte en ligne, avance un chiffre de 126.000 copies actuellement retenues (sur un total de 4 millions de copies).

Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a assuré mercredi que "tous" les candidats au baccalauréat auraient leurs résultats vendredi comme prévu. Si certaines notes d’examen manquaient, ce sera la note du contrôle continu du l’année qui sera prise en compte.

"C’est quelque chose qui a parfois pu se faire dans le passé pour des copies perdues et il est admis que, face à des circonstances exceptionnelles, on puisse faire cela. Il faut raisonner en moindre mal. Je pense que la rupture d’égalité serait plus forte si des personnes se trouvaient sans résultats tandis que d’autres l’auraient", a rappelé jeudi matin Jean-Michel Blanquer sur RFI, sans donner de nombre de copies manquantes.

Rappelant que des retraits de salaire seraient mis en oeuvre pour les grévistes, il a dit penser que "nous allons avoir beaucoup de copies rendues et que le phénomène va être très, très marginal".

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