« Je vous le dit tout net, le sursaut sera européen ou ne sera pas (…) Il nous faut définir une nouvelle ambition », a-t-il lancé mardi dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg.
Prenant acte de la démobilisation, notamment celle des peuples de vingt sept pays qui composent l’Europe, il a constaté que « l’intérêt national est en train de prendre le pas sur l’intérêt européen ». « S’il est vrai que la crise de la zone euro est désormais largement derrière nous, nous sommes loin d’en avoir tiré toutes les conséquences. Ce qui nous menace, n’est plus la défiance des marchés, mais c’est celle des peuples », a déclaré François Hollande .