Sur ce total, 24 cas ont été recensés en Île-de-France, deux en Auvergne-Rhône-Alpes, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire, quatre en Occitanie et un en Normandie, selon les chiffres de Santé publique France (SPF).
Ce décompte a été arrêté mercredi matin à 10 heures, précise l’organisme public, ajoutant qu’un nouveau bilan actualisé sera publié le lendemain.
Le précédent bilan, communiqué dimanche, faisait état de 16 cas confirmés. «La situation évolue (…) très rapidement», ce qui justifie un dispositif de «surveillance pérenne» de la transmission de ce virus, a expliqué SPF.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s’attendaient pas à une «flambée» de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
Face aux cas de variole du singe, maladie connue chez l’être humain depuis 1970, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.
Suite à l’apparition de plusieurs cas dans différents pays du monde, notamment en Europe et en Amérique, l’agence de l’Union européenne chargée des maladies et des épidémies a affirmé «suivre la situation de près», recommandant «d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement».