Eprouvée, Valérie Trierweiler ne renonce pas
Dans son édition de lundi, Le Parisien raconte que c’est François Hollande lui-même qui s’est chargé de confirmer la mauvaise nouvelle à sa compagne, jeudi, quelques heures avant la sortie en kiosque du magazine « Closer ».
Après cette explication qu’on imagine délicate, le couple s’est donné quelques jours de réflexion avant de clarifier la situation aux yeux de l’opinion. Car cette affaire qui aurait pu rester privée a très vite débordé sur la place publique. Un véritable tsunami politico-sentimental. « Valérie a pris un TGV dans le buffet, raconte une de ses amies. Elle était complètement sonnée. Bien sûr, elle n’ignorait rien des rumeurs qui couraient dans Paris depuis des semaines. Elle a simplement voulu croire qu’elles étaient fausses. Pour elle, ils formaient toujours un couple. »
Le président et sa compagne ont passé ensemble le réveillon du 31 décembre au pavillon de la Lanterne, à Versailles, en compagnie des ministres Manuel Valls et Michel Sapin et de l’acteur Gérard Jugnot. Quelques jours plus tôt, le 26 décembre, le chef de l’Etat avait également participé à un déjeuner de Noël, en banlieue parisienne, autour de la famille Trierweiler réunie au grand complet. « Ils ne vivaient absolument pas chacun dans une aile de l’Elysée comme on a pu le dire, insiste un proche de la première dame. Malgré les difficultés, ils ont eu une longue vie commune. Alors, voir tout ça étalé en une, c’est assez violent. »
Vendredi, abattue et éprouvée par les révélations du magazine people et la tempête qu’elles déclenchent, la compagne du chef de l’Etat est admise à l’hôpital à titre préventif, comme nous l’avions révélé hier sur notre site Internet. Pas d’acte désespéré ni de tentative de suicide comme le laissent entendre des médias américains, mais un gros coup de blues. Sa tension étant très basse, les médecins lui prescrivent alors une cure de sommeil d’une dizaine de jours. Selon l’évolution de son état de santé, Valérie Trierweiler pourrait sortir aujourd’hui ou rester en observation encore quelques jours.
Agacés, certains conseillers de l’Elysée, qui ne la portent pas dans leur cœur, déplorent cette fuite, quand ils ne suspectent pas un « chantage affectif ». La guerre semble déclarée dans certains bureaux du palais. Dans l’entourage de la première dame, on reconnaît sans détour que des décisions doivent être prises très rapidement alors que le président de la République va s’adresser à la presse demain. La compagne du chef de l’Etat devait notamment l’accompagner aux Etats-Unis pour une visite chez les Obama le 11 février. Est-ce encore d’actualité? « Elle semble prête à pardonner, elle ne veut pas claquer la porte sur un coup de tête, mais elle veut savoir très vite quelles sont les intentions de François Hollande », soupire un proche. Une discussion privée qui aura forcément des conséquences publiques.