Au terme de la première audience de ce procès, le juge a également décidé que l’ancien chef de l’Etat devrait assister aux prochaines audiences, de même que ses co-accusés.
La Cour a également décidé le report à jeudi du procès de l’ancien ministre de l’Intérieur Habib el-Adli et de six hauts responsables de la police.
Parmi les chefs d’accusation retenus contre Hosni Moubarak et ses deux fils figurent ceux d’ "homicides volontaires et de tentative de meurtre de manifestants" ainsi que ceux d’abus d’influence, dilapidation délibérée de fonds publics et d’enrichissement privé illicite.
Le parquet accuse également Moubarak d’avoir "participé avec Habib al Adli, l’ancien ministre de l’Intérieur et certaines autorités policières (…) au meurtre prémédité de plusieurs participants aux manifestations pacifiques à travers le pays".
Selon des sources judiciaires égyptiennes, l’ex-président égyptien pourrait être condamné à la peine capitale s’il était reconnu coupable.
D’après une commission d’enquête gouvernementale, 846 personnes ont été tuées et 6.476 autres blessées lors de ces manifestations.