" Je rejette toutes ces accusations ", a déclaré l’ancien président égyptien, qui a assisté à cette audience sur une civière dans le box des accusés.
Lors de son intervention, le procureur avait accusé Moubarak d’avoir autorisé l’ancien ministre de l’Intérieur, Habib Al-Adli, de tirer à balles réelles sur les manifestants.
Le parquet accuse également Moubarak d’avoir "participé avec Habib al Adli, l’ancien ministre de l’Intérieur et certaines autorités policières (…) au meurtre prémédité de plusieurs participants aux manifestations pacifiques à travers le pays".
Selon des sources judiciaires égyptiennes, l’ex-président égyptien pourrait être condamné à la peine capitale s’il était reconnu coupable.
D’après une commission d’enquête gouvernementale, 846 personnes ont été tuées et 6.476 autres blessées lors de ces manifestations.
Dans un rapport, la commission a fait état d’un "usage excessif de la force par les services de sécurité" contre les manifestations en ouvrant le feu à balles réelles, en postant des tireurs sur les toits et utilisant des véhicules pour faucher les protestants.