Un cas de fièvre hémorragique Ebola a été détecté samedi à Abidjan chez une jeune guinéenne de 18 ans, arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août en provenance de la ville guinéenne de Labé (nord), un trajet de plus de 1.500 km qu’elle a fait par la route. L’OMS a jugé « extrêmement préoccupant » que ce cas se soit déclaré à Abidjan, une métropole de plus de quatre millions d’habitants, deux mois après l’annonce de la fin de l’épidémie de 2021 en Guinée.
« A Labé, 58 contacts ont été identifiés. La bonne nouvelle, c’est qu’ils n’ont présenté aucun signe pour l’instant. Ils sont bien suivis », a expliqué Elhadj Mamadou Houdy Bah, directeur régional de la santé de Labé.
Le seul centre possible pour une prise en charge de ces cas contacts à Labé étant saturé de patients atteints du coronavirus, les cas contacts ont été placés en confinement à domicile, pour une période d’observation de 21 jours, ont précisé les autorités sanitaires guinéennes. L’OMS a indiqué mardi qu’en plus de la jeune Guinéenne, un cas suspect et neuf cas contact avaient été identifiés et étaient suivis en Côte d’Ivoire.
La patiente suit actuellement un traitement dans un hôpital d’Abidjan, tandis qu’une opération de vaccination des agents du secteur de la santé contre le virus Ebola a débuté lundi.
Des habitants d’un quartier de la capitale économique ivoirienne, où a séjourné la jeune guinéenne, ont été vaccinés mardi.