Ils ont été entendus sur commission rogatoire d’un juge d’instruction dans le cadre d’une enquête du parquet national financier, a indiqué la direction interrégionale de la police judiciaire de Guadeloupe à l’AFP, confirmant une information parue dans des médias locaux.
Les trois personnes ont été remises en liberté à l’issue de leur garde à vue.
Les soupçons concernent les conditions de réalisation de travaux d’ordre privé de ces trois personnalités, à leurs domiciles personnels mais aussi dans des locaux du mouvement politique de Marie-Luce Penchard.
Il pourrait s’agir, selon les médias locaux, d’une entente permettant aux entreprises de travaux d’obtenir des marchés publics à Basse-Terre, dont Marie-Luce Penchard est l’actuelle maire, et la communauté d’agglomération du Sud-Basse-Terre, présidée par Mme Michaux-Chevry.