Mais que ces produits soient vendus par dizaines ou par milliers, le site est censé, d’après ses règles promulguées en 2009, interdire la commercialisation d’articles fabriqués à partir de chats et de chiens. Comme l’a reconnu un responsable d’Alibaba, qui a gardé l’anonymat, le site manque d’inspecteurs pour mettre un terme aux ventes illicites.
Les associations de défense des animaux assurent que les peaux et fourrures utilisées pour la fabrication de ces vêtements ont été récupérées grâce à la capture d’animaux errants. Elles déplorent ne pas obtenir suffisamment de soutien des autorités pour lutter contre cette pratique. "Nous avons des volontaires pour protéger les animaux mais les contrôles du gouvernement sont insuffisants", explique au Shanghai Daily Zhai Yining, un responsable de l’Association chinoise de la défense des petits animaux.