Selon le responsable de la police locale, on dénombre 32 morts au moins et 74 blessés dans un état critique.
Le chef d’état-major de l’armée de terre, Azubuike Ihejirika, a déclaré que les attentats de Jos n’avaient pas de connotation religieuse. "Les explosions de Jos résultent d’une série d’attentats à la bombe. C’est du terrorisme, ce sont des incidents très regrettables", a-t-il dit à Port-Harcourt, dans le sud du Nigeria.
Des cocktails Molotov ont été lancés en fin de soirée contre une église de Maiduguri, faisant cinq morts dont un pasteur baptiste. Un vigile de sécurité a péri dans des circonstances similaires dans une église des environs.
Le centre du Nigeria, situé entre le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, principalement chrétien, est une région traditionnellement instable où se produisent des affrontements intercommunautaires parfois violents.