L’appel à la grève générale en Côte d’Ivoire lancé par Alassane Ouattara pour tenter de forcer son rival Laurent Gbagbo à céder le pouvoir a été peu suivi lundi à Abidjan, où beaucoup d’habitants se sont rendus à leur travail par nécessité. Les ports d’Abidjan et de San Pedro, par lesquels transite l’essentiel des exportations de cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial, fonctionnaient normalement dans la matinée. Dans le quartier d’affaires du Plateau à Abidjan, boutiques et bureaux ont ouvert leurs portes. Malgré les pressions internationales et les menaces d’intervention brandies par les pays de la région, la situation reste totalement bloquée près d’un mois après le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre.
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