Développé par la firme américaine Genentech, partie du groupe pharmaceutique helvétique Roche, le T-DM1 a permis un gain de survie "absolue" sans progression du cancer de 3,2 mois (plus 50 %) dans le groupe témoin, selon les résultats présentés ce weekend lors d’une conférence mondiale à Chicago.
"Pour les patientes atteintes d’un cancer du sein métastasé, ce nouveau traitement représente une percée", a indiqué Dr Kimberly Blackwell, professeur de Médecine au Centre sur le cancer de l’Université Duke (Caroline du nord), principale auteur de cette étude clinique, lors de cette conférence.
Près de mille femmes ont participé à cet essai clinique baptisé EMILIA et dont les résultats ont été dévoilés à la 48é conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer.