« Le contingent burundais déplore dix militaires tués, cinq portés disparus et 25 blessés », a déclaré l’état-major de l’armée burundaise dans un communiqué.
L’Union africaine (UA) et les représentations de l’ONU ont « condamné » fermement cette attaque qui a visé une base tenue par des soldats du Burundi à 160 kilomètres de la capitale Mogadiscio.
Le président burundais Evariste Ndayishimiye a déclaré mercredi sur Twitter qu' »il n’y a pas de mots assez forts pour condamner l’attaque terroriste contre le contingent burundais de l’Atmis ».
Le groupe terroriste Al-Shabab lié à Al-Qaïda, qui mènent une insurrection contre l’Etat somalien depuis plusieurs années, a revendiqué mardi l’attaque.
La Mission africaine de transition en Somalie (Atmis), dont les effectifs représentent près de 20.000 militaires, policiers et civils, a formellement remplacé la force de maintien de la paix africaine en Somalie (Amisom) avec un mandat prolongé fin mars par le Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’à fin 2024 pour stabiliser le pays face à l’insurrection d’Al-Shabab.
L’attaque de mardi intervient moins d’une semaine après la désignation au parlement des présidents des deux chambres, une étape clé ouvrant la voie à l’élection du président de la Somalie.