L’influent institut s’attend également à une contraction de 0,5% du PIB au quatrième trimestre 2021 et à une stagnation en début d’année. « La forte reprise économique post-pandémie attendue pour 2022 ne s’est toujours pas concrétisée », a indiqué Timo Wollmershäuser, directeur des prévisions à l’Ifo.
Pour l’année en cours, l’Ifo table sur une croissance de 2,5% tandis que le gouvernement prévoit 2,6%. « Une forte reprise va intervenir au semestre d’été 2022 quand la vague de coronavirus s’affaiblira et que les problèmes d’approvisionnement disparaîtront petit à petit », note M. Wollmershäuser.
L’économie devrait alors croître de 2,3% et 1,8% aux deuxième et troisième trimestres, selon l’Ifo, qui ne prévoit une « normalisation » de l’inflation qu’en 2023.