A cette date, la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) passera le relais à la MINUSMA, laquelle deviendra, à terme, "la troisième plus grande opération de maintien de la paix de l’ONU en terme d’effectifs", a affirmé le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, lors d’une réunion consacrée à la situation au Mali.
La MINUSMA opérera dans le cadre de "règles d’engagement robustes" et jouera, par ailleurs, un "rôle clef" dans la stabilisation du Mali et dans la protection des citoyens menacés par l’insécurité au nord du pays, a-t-il précisé.
"Au 1er juillet, la MINUSMA devrait atteindre une première capacité opérationnelle initiale et, d’ici à la fin juillet, une centaine d’officiers d’état-major devraient être présents sur le terrain", a fait savoir le responsable, en précisant que la Mission pourrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle avant le 31 décembre prochain.
La MINUSMA a pour mandat d’utiliser tous les moyens nécessaires, "y compris en prenant des mesures pour prévenir et empêcher le retour des éléments armés dans les principaux centres de population", a rappelé M. Ladsous, en appelant l’ONU à se montrer "robuste" pour mettre en oeuvre leur mandat de maintien de la paix dans cet environnement.
Le Secrétaire général adjoint a aussi attiré l’attention sur la nécessité de faire face à certains défis qui persistent dans la gestion de la transition, afin d’éviter un "vide sécuritaire", en rappelant que l’opération sera déployée sur un "terrain extrêmement rude".
Dans ce contexte, "les efforts que nous allons déployer nous rappellent que le maintien de la paix est un partenariat global", a-t-il dit.
Pour l’instant, les forces de la MISMA atteignent un effectif de 6.148 soldats déployés dans les villes et les régions de Tombouctou, Gao, Ménaka, Tessalit, Aguelhok, Douentza et Diabali, précise-t-on.
